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La révolution verte

10 mai 2010

Quelques auteurs et articles intéressants qui m'ont aidés dans ma réflexion...

http://ruralia.revues.org/document1027.html

C'est un article sur la vie de René Dumont auteur et agronome Français connu pour son engagement dans l'écologie. Il a beaucoup écrit sur le sujet avec entre autre "L'agronome de la faim" paru en 1974.

http://www.fao.org/kids/fr/revolution.html

Voici une présentation de la révolution verte vu par l'ONU. La FAO (Food and Agriculture Organization) est une agence des Nations Unies, son site internet est vraiment bien fait.

Mais il y a aussi des articles papiers à ne pas rater:

-"Norman Borlaug, l'artisan de la révolution verte", écrit par Jacquet Pierre, paru dans "Le Monde Economie", le 28/04/2009, numéro 19989. Petit aperçu: "En sélectionnant et croisant des variétés de blés Japonaises et Méxicaines, cet agronome Américain, prix Nobel de la paix, a montré que la recherche agronomique pouvait déboucher sur des inventions et des techniques agricoles adaptées au Tiers Monde."

-"Les plantes génétiquements modifiées peuvent-elles nourir le Tiers Monde?", co-écrit par Beauval Valentin et Dufumier Marc, paru dans "Problèmes Economiques", le 14/02/2007, numéro 2917. Petit aperçu: "Cet article est une présentation des causes de la faim et de la malnutrition. Il présente la difficulté de maitriser des risques environementaux induits par le recours aux plantes transgéniques."

-"A la veille d'une difficile révolution verte", écrit par Dumont René, paru dans "Manière de voir", en aout 2007, numéro 094. Petit aperçu: "C'est un retour sur la révolution verte des années 1960 qui a permis d'en finir avec les famines à répétition grâce à l'utilisation des semences plus performantes, de l'irrigation et des fertilisants".

-"De la révolution verte en Asie à l'avenir agricole de l'Afrique", écrit par Etienne Gilbert, paru dans "Le Monde Economie", le 29/11/2005, numéro 18925. Petit aperçu: Cet article traite des limites de la transposition du modèle de développement agricole Asiatique au continent Africain.

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9 mai 2010

Essayons de conclure

Résumons en quelques mots…

La révolution verte a marqué une étape décisive dans la constitution d'un marché agronomique mondialisé. Des groupes de recherche internationaux, souvent financés par les fondations d'entreprises multinationales (Rockefeller, Ford), en ont été à l'origine. L'émergence de ces nouveaux marchés dans le domaine des semences, des engrais ou des pesticides ont principalement profité à des entreprises agro-pharmaceutiques basées aux États-Unis. Exon a par exemple largement profité du succès de la révolution verte aux Philippines en y installant un vaste réseau de distribution pour y vendre des semences, des engrais ou des pesticides.

La révolution verte est le modèle de développement le plus efficace à moyen terme dans le Tiers Monde. L'Inde en est l'exemple le plus connu et évident : en effet, elle a multiplié par 10 sa production de blé, et par 3 sa production de riz. Mais la révolution verte connaît aussi des limites : les productions demandent beaucoup d'eau, d'engrais, de pesticides (d'éléments chimiques en général), ce qui entraîne des sols moins fertiles, et très pollués. Elle a entraîné un usage excessif de pesticides et un appauvrissement de nombreux sols.

Cette révolution a de nombreux effets non agricoles. Elle a causé de profonds changements culturels : exode rural massif, déperdition du savoir traditionnel agricole. Elle a par ailleurs été accusée de contribuer à réduire la biodiversité et de mettre les agriculteurs sous dépendance de l'industrie agro-pharmaceutique.

Un système imparfait certes mais un système précurseur

Il est vrai que la révolution verte à beaucoup d’inconvénients, c’est un système alimentaire qui était adapté à une situation donné celle d’après guerre et de reconstruction. Toute fois nous avons pu constater que cette révolution à permis à certains pays de se sortir de la famine mais cette politique agricole à vite dérivé en un business capitaliste. Nous pouvons en conclure avec sérénité que ce système n’est pas la solution au problème alimentaire mondial car la révolution verte est une vision à court terme et nous avons besoin d’un changement en profondeur. Toutefois ce mouvement est intéressant en un point c’est qu’il se place comme un précurseur vers un changement de notre mode d’alimentation et de notre politique agricole.

La révolution verte à ainsi donné naissance à d’autres courants qui se positionnent désormais comme des alternatives économiques ; l’evergreen revolution, l’écoagriculture, l’agroécologie, la révolution doublement verte… Ces différents concepts sont plus égalitaires et plus respectueux de l’environnement.

Voici un lien intéressant sur ces nouvelles méthodes de production alimentaire:

http://pub.craaq.qc.ca/persp_2005/AcademieAgriculture_GriffonM.pdf

C'est un article sur la révolution doublement verte qui a été écrit par Michel Griffon, professeur à l'académie d'agriculture (CIRAD).

9 mai 2010

La révolution verte, vers un système limité?

La Révolution Verte pas si verte que ça ! 

imagesCA5UQPZ1La révolution verte a engendré une hausse de l'énergie nécessaire au processus productif. Plus d'un tiers des énergies fossiles consommées par l'agriculture est utilisée par la seule synthèse des engrais. La dépendance accrue de l'agriculture à l'égard des fertilisants chimiques, des pesticides et des herbicides est aussi indirectement une dépendance à l'égard du pétrole. Les promoteurs de la théorie du pic pétrolier craignent que le déclin futur de la production d'énergie fossile conduise à une chute de la production agricole et une hausse importante du prix des produits d'alimentations. 

L'irrigation, qui s'est largement développée suite à la révolution verte, a été à l'origine d'importants problèmes de salinisation, d'hydromorphie permanente (waterlogging) et de remontée des nappes phréatiques. La salinisation croissante ne peut être évitée qu'en pratiquant un drainage intense, lui-même est extrêmement consommateur en eau. 

La révolution verte s'est accompagnée d'une augmentation de l'utilisation des pesticides. L'usage des organochlorés, un groupe de pesticides qui comprend le DDT et le dieldrin, s'est répandu à cette occasion, bien que ces substances soient difficilement assimilées par l'environnement et s'accumulent dans la chaîne alimentaire.
Les problèmes engendrés par l'usage de pesticides sont l'empoisonnement des terres, la contamination de l'eau (notamment par les nitrates) et l’apparition de souches de moustiques résistants aux pesticides, la diminution de l'efficacité des programmes anti-paludisme utilisant du DDT.
 

En Asie du Sud, on estime par exemple que seulement 60% des nitrates épandus sur les parcelles sont aujourd'hui effectivement utilisées par les plantes, le reste contribuant à polluer les nappes phréatiques. 

Economiquement rentable pour certains, moins pour d’autres… 

imagesCA8OA4JBLa transition d'une agriculture traditionnelle vers le modèle prôné par la révolution verte, nécessitant de lourds investissements, a conduit au développement du crédit rural, facteur de fragilisation financière pour de nombreux petits agriculteurs. Au Mexique, les dettes contractées par ces derniers les ont contraints à vendre les terres qu'ils avaient reçues lors des réformes agraires, impulsant une dynamique de re-concentration de la terre. 

De manière générale, la révolution verte a prioritairement profité aux agriculteurs qui possédaient de grandes exploitations et un accès au crédit. Certaines régions ont, pour des raisons climatiques, géographiques ou politiques, adopté plus aisément les principes de la révolution verte. En Inde, elle n'a ainsi été mise en œuvre qu'au nord-est et dans quelques enclaves du sud. La révolution verte a donc souvent conduit à une accentuation des disparités sociales, économiques et régionales et dans certains pays à une accélération de l'exode rural. Elle a provoqué également, étant liée aux grandes multinationales de l'agro-alimentaire, de terribles dégâts humains et moraux, comme le prouve par exemple le très fort taux de suicide chez les agriculteurs indiens.

29 avril 2010

Histoire d'une épopée céréalière

Les débuts Mexicains

imagesOn peut dater le lancement de la "Révolution Verte" de 1943 avec la création de l'Office of Special Studies, né de la collaboration entre la Fondation Rockefeller et l'administration présidentielle de Manuel Ávila Camacho au Mexique. Le prédécesseur de Camacho, Lázaro Cárdenas, était un partisan de la réforme agraire, inscrite dans la Constitution mexicaine de 1917 mais délaissée par ses prédécesseurs jusqu'à son élection en 1934. Il noue, dès son entrée en fonction, une alliance politique avec la paysannerie mexicaine en soutenant la constitution de la Confédération nationale paysanne qui vient se placer dans l'orbite de son parti. Il parvient en six ans à redistribuer plus de 15 millions d'hectares de terres au profit d'environ 750 000 familles paysannes.

L'arrivée de Ávila Camacho marque cependant un net changement de cap. Ce dernier est surtout soucieux de rendre l'agriculture mexicaine capable de soutenir l'urbanisation et l'industrialisation croissantes du pays. Il va trouver dans ses voisins américains de solides soutiens à cette nouvelle orientation. Le vice-président américain Henry Wallace, qui percevait les ambitions de Camacho comme une chance pour l'économie et les intérêts militaires américains, a joué un rôle majeur pour convaincre la Fondation Rockefeller de travailler avec le nouveau gouvernement mexicain.

C'est J. George Harrar, plus tard président de la fondation Rockefeller, qui prend la tête de la petite structure que constitue à l'origine l'Office of Special Studies. Il y réunit des généticiens et phytopathologistes américains (Norman Borlaug, Edwin Wellhausen, William Colwell) et mexicains dont les principaux axes de recherche concernent le développement de variétés de maïs et de blé à haut potentiel de rendement; Borlaug recevra le Prix Nobel en 1970 pour ses travaux sur la culture du blé.

Dans le même temps, le gouvernement mexicain investit massivement dans les infrastructures pour l'irrigation des plaines et plateaux semi-arides, et l'adoption de nouvelles semences de blé se répand, principalement parmi les gros agriculteurs du Nord et du Nord-Est. Pendant toute cette période, un organisme public, le Conusapo, continue de protéger l'agriculture mexicaine des variations du marché mondial.

L'augmentation de la production de blé figure parmi les effets les plus spectaculaires de la révolution verte au Mexique. Si elle était en augmentation constante depuis les années 1920, elle connaît un saut quantitatif important, dû à la fois à l'augmentation des rendements et à celle des surfaces cultivées. Le Mexique est devenu auto-suffisant en blé en 1951 et a commencé l'exportation de cette céréale l'année suivante alors que dans le même temps sa population augmentait fortement.

Les succès relatifs de la « révolution verte » n'ont pas pour autant signifiés la disparition de la malnutrition au Mexique. Le coût des semences et des investissements en matériel, prohibitif pour un grand nombre de paysans, ont conduit à une intensification de l'exode rural. L'industrialisation, fortement mécanisée et donc peu demandeuse en main-d'œuvre, que connaît parallèlement le pays n'a pu absorber une population qui est venue grossir les rangs des bidonvilles. C'est aussi de cette époque que date l'accélération de l'émigration en direction des États-Unis. Cette dernière restera légalement admise jusqu'en 1964.

La continuité Indienne

imagesL'Inde est devenue le second pays à expérimenter la révolution verte, à la suite de la collaboration de la Fondation Ford et de l'État indien. La politique mise en œuvre par le ministre de l'agriculture Chidambaram Subramaniam s'est appuyée sur l'incitation à l'utilisation des semences de blé à haut potentiel de rendement du CIMMYT et sur un programme visant à encourager le développement de l'irrigation et d'une recherche agronomique locale.

A la fin des années 1970, le rendement du riz avait augmenté de 30% permettant à l'Inde de faire face à la croissance de sa population sans subir les famines récurrentes qu'elle avait connues dans les années 1960 et particulièrement celle de 1966 qui fit des milliers de morts. La révolution verte assura des récoltes abondantes dans les États semi désertiques tels le Pendjab. Ce dernier, qui était dans les années 1950 un état aride et pauvre, est aujourd'hui l'un des plus riches d'Inde.

La malnutrition reste cependant largement répandue dans l'ensemble du pays.

Et pour ce qui est de l’Asie du Sud-Est ?

imagesL’Asie du Sud-Est est la région du monde où la production céréalière s'est accrue le plus rapidement dans les années 1970 et 1980. Des pays comme l'Indonésie et les Philippines, considérés comme structurellement déficitaires, sont quasiment devenus autosuffisants en l'espace de quelques décennies; le Vietnam est devenu en peu de temps le troisième exportateur mondial de sucre alors qu'il ne possédait que quelques champs de cannes dix ans auparavant.

Dans la majorité des pays de la région, la révolution verte s'est traduite par une augmentation sensible des rendements, et non par un accroissement massif des surfaces exploitées. L'emploi des variétés mises au point par l'IRRI explique en grande partie cet accroissement des rendements. Cependant, leur adoption par les paysans locaux n'a pas garanti à elle seule ces performances. Pour être pleinement efficaces, ces variétés ont nécessité une modification complète des systèmes de production agricole : drainage, fertilisation minérale, traitement chimique… Seule la mise en place par les États de cette région de projets de développement spécifiques ont permis une augmentation substantielle de la production agricole.

L'intervention étatique, secondée financièrement par l'appui d'organisations internationales (Banque mondiale, Banque asiatique pour le développement…), fut donc une condition importante du succès de la révolution verte. Les politiques de subvention à l'achat des intrants (notamment aux Philippines et en Indonésie…) furent indispensables pour l'accès de ses produits aux agriculteurs. Le maintien d'une protection des prix des variations du marché international a aussi profité au développement du secteur en garantissant un revenu régulier aux agriculteurs confrontés à de lourds investissements.

La révolution verte a, comme ailleurs, provoquée d'importants effets sociaux. À l'inverse du Mexique, elle ne s'est cependant pas traduite par une explosion de l'exode rural. Comme en Inde ou au Pakistan, la mécanisation a par exemple permis d'accélérer la préparation des sols, autorisant plusieurs cycles de récolte par an et une intensification de la culture, fortement consommatrice de main-d'œuvre.

Seule la Thaïlande fait exception à la règle, en grande partie à cause de surfaces cultivables bien plus étendues que ses voisins. En ce qui concerne le riz, l'emploi des variétés sélectionnées par l'IRRI n'y dépasse pas 25% des semences utilisées et se limite aux régions où la maîtrise de l'eau est la plus aisée. La mécanisation s'est traduite par une élévation de la surface cultivée qui n'est pas nécessairement corrélée à une hausse des rendements à l'hectare. Les systèmes de culture restent très majoritairement extensifs sur des exploitations dont la taille moyenne, située entre trois et cinq hectares, est sensiblement plus élevée que chez ses voisins. La Thaïlande s'est principalement appuyée sur cet avantage de taille pour devenir le premier exportateur mondial de riz.

Pour tirer profit de la Révolution Verte, les agriculteurs devaient avoir un peu d’argent et un accès aux ressources comme la terre et l’eau. Les paysans pauvres qui n’avaient ni l’un, ni l’autre ont été exclus de la Révolution Verte et beaucoup sont devenus encore plus pauvres.

29 avril 2010

Présentation d'une révolution pas comme les autres

imagesLa révolution verte est une politique de transformation des agricultures des pays en développement (PED) ou des pays les moins avancés (PMA), fondée principalement sur l'intensification et l'utilisation de variétés de céréales à hauts potentiels de rendements.

Ce processus peut être résumé par la formule : RV = VHR + NKP + H2O, mettant l'accent sur la combinaison de facteurs essentiels que sont l'utilisation de variétés à haut rendement (VHR), d'intrants (NKP, soit des engrais ou produits phytosanitaires) et l'importance de l'irrigation (H20).

Le terme « révolution verte » désigne le bond technologique réalisé en agriculture au cours de la période 1944-1970, à la suite de progrès scientifiques réalisés durant l'entre-deux-guerres. Elle a été rendue possible par la mise au point de nouvelles variétés à haut rendement, notamment de céréales (blé et riz), grâce à la sélection variétale. L'utilisation des engrais minéraux et des produits phytosanitaires, de la mécanisation et de l'irrigation y ont aussi contribué. Elle a eu pour conséquence un accroissement spectaculaire de la productivité agricole (mais les estimations de cette augmentation restent encore très controversées) et a permis d'éviter les famines catastrophiques, qui auraient pu découler de l'augmentation sans précédent de la population mondiale depuis 1950.

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9 avril 2010

Comment suis-je arrivé à cette question?

imagesLa révolution verte peut elle résoudre la faim dans le monde?                         

Quand nous observons le contexte actuel de notre système alimentaire, nous pouvons constater d'un côté des pays dit "du sud" en sous alimentation et d'un autre côté des pays dit "du nord" en suralimentation et ayant des problèmes d'obésité. Ce qui prouve bien que notre système alimentaire est défaillant et qu'il est impossible de le nier. Ce sujet est selon moi l'enjeu de ce 21ème siècle, l'humanité est à un tournant de son histoire et répondre à cette question ou non, influencera notre avenir différemment. 

De nombreux spécialistes se rejoignent pour affirmer que d'ici quarante ans, avec l'augmentation de la population mondiale que nous connaissons, si nous ne trouvons pas de solution au problème, la sécurité alimentaire ne sera plus assurée. 

C'est ce qu'affirme en tout les cas ROUDART Laurence qui est maitre de conférences à Agro Paris Tech, voici un de ces articles "Economie et Politique Alimentaire": 

"En ce début de XXIe siècle, la situation mondiale de l'alimentation est très contrastée : d'un côté, abondance – voire suralimentation pour environ 1,3 milliard de personnes vivant surtout dans les pays développés ; d'un autre côté, faim continuelle pour près d'une personne sur cinq dans les pays en développement et pour une petite fraction de la population des pays développés, soit un peu moins d'un milliard de personnes. Certes, la proportion de la population humaine sous-alimentée a diminué au cours des dernières décennies, mais le nombre de personnes souffrant de ce mal n'a guère baissé. Plus de deux milliards de personnes sont carencées en minéraux ou en vitamines, et près de 30% des enfants des pays en développement sont victimes de malnutrition. Les diverses formes d'action contre la faim et la malnutrition sont donc insuffisantes. Or, pour nourrir tout juste correctement l'humanité à l'horizon de 2050, c'est-à-dire pour assurer la sécurité alimentaire, il faudrait doubler la production végétale à l'échelle du monde par rapport à son niveau de 1995." 

Désormais nous sommes donc presque certains que la résolution du problème de l'alimentation se fera par un développement agricole durable basé sur la production végétale car il est impossible de nourrir toute la planète avec une alimentation riche, sucré et basé essentiellement sur la viande comme aux Etats unis ou en Europe. 

Des études montre qu'à l'heure actuelle nous produisons assez de céréales pour nourrir tout les Pays souffrant de malnutrition or ces mêmes céréales servent à engraisser les millions de têtes de bétails que nous retrouvons dans nos plats de "riches", c'est à dire pour une infime partie de la population mondiale. 

Un système agricole, économique et alimentaire basé sur la production de céréales a déjà été mis en place au cours de notre histoire; c'est la Révolution Verte. Pendant la guerre froide ce système a permis à de nombreux PED de se sortir de la famine comme le Mexique ou l'Inde. 

Dans cet article nous allons analyser cette révolution verte en commençant par étudier son histoire puis ses avantages et ses limites ainsi que son adaptabilité à notre système actuel.

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La révolution verte
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